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17 février 2012

230 - Extrait.

BESSON

"La souffrance, si je m'essaie à la lucidité, ne provient pas de la séparation physique, même si le corps de Luca me manque abominablement. Elle n'est pas l'effet de sa disparition, puisqu'il m'a fait défaut si souvent. Non, c'est autre chose, qui a à voir avec la certitude d'être dépareillée, incomplète, de ne pas suffire. Il fallait que je sache que nous étions deux pour prendre une consistance. Seule, je n'existe pas. Je ne sais pas être le singulier de notre pluriel d'avant."

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Commentaires
P
C'est surtout pour cette dernière phrase que j'ai mis cet extrait. "Ce mal qui ronge" en effet nous rapproche de l'autre... C'est le thème du dernier Besson lu "Se résoudre aux adieux". Bises.
E
Bon ben comme d'hab...j'ai pris bonne note!!!<br /> <br /> et tout comme Monique je pense qu'entre deux il faut faire au mieux...Être seul, seul ...seul à deux..ou (comme disait mon père) il vaut mieux être seul que mal accompagné...Je ne sais pas...mais avoir moins mal encore que c'est très romantique ce mal qui ronge...et puis il nous rapproche de l'autre...<br /> <br /> bref la dernière phrase de ton paragraphe est sublime..<br /> <br /> Bises
P
Je ne l'ai pas lu celui-là (mais il est à la bibli). C'est son premier je crois. Je te conseille son dernier "Une bonne raison de se tuer", j'ai chialé à la fin...
P
J'avais beaucoup aimé "En l'absence des hommes", dévoré en une fois. Je vais m'en procurer d'autres.
P
En une semaine j'ai lu 4 bouquins de P. Besson. Beaucoup de sensibilité. Je ne devrais peut-être pas les lire car ça me retourne et je n'ai pas, en plus, besoin de ça... Mais bon... Oui, continuer, ou pas. Le seul choix.
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