196 - Pastelle !!!
Remets des fleurs !!!!!!!!!!!!!!!!!
Tu t'infiltres dans mes veines
rendant rose le moindre de mes globules
et t'insinues dans mon crâne
striant de noir synapses et neurones.
(sous le diaporama)
31/01/12 : me suis planté 4 fois, une fois sur la première ligne et trois fois sur la troisième. Tant pis, ça restera comme ça.
Je ne peux pas ne pas mettre ce "Cri" de Caro-Carito. Magnifique et douloureux.
L'hiver vit et meurt.
Même l'ombre de ton corps
me manque. J'ai mal.
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"Il y a toutes sortes de suicides. Se laisser mourir est sans doute le plus commun de tous. Se laisser vivre revient peut-être au même. Ça dépend du tempérament. Les gens actifs se tuent, les autres sont trop paresseux." - Claire de Lamirande (Le grand élixir)
"Un livre est un suicide différé." - Emil Michel Cioran (De l'inconvénient d'être né)
"L'idée du suicide est une liberté, la tentative de suicide une soupape, et la pulsion qui mène au suicide un acte incontrolable précédé d'un choix sans cesse reporté." - Chantal Debaise
"Le suicide est la seule preuve de la liberté de l'homme." - Stig Dagerman (Le serpent)
"Les romantiques furent les derniers spécialistes du suicide. Depuis, on le bâcle..." - Emil Michel Cioran (Syllogismes de l’amertume)
"La possibilité du suicide procure un calme qui permet de faire front quand les nuits sont longues." - Ronald Wright (Chronique des jours à venir)
"C'est moins définitif que le suicide de se saouler la gueule, mais ça revient au même." - Robert Malaval
"Le suicide, c'est l'ultime expression de la liberté. De savoir que l'on peut choisir sa mort, ça aide à vivre." - Guy Bedos (En attendant la bombe)
"Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie." - Albert Camus (Le Mythe de Sisyphe)
"Suicidez-vous jeune, vous profiterez de la mort." - Pierre Desproges (Vivons heureux en attendant la mort)
"Nul n’a jamais écrit ou peint, sculpté, modelé, construit, inventé, que pour sortir en fait de l’enfer." - Antonin Artaud (Van Gogh ou le suicidé de la société)
"Que le suicide serait aisé s'il n'y avait la famille. Et sa propre lâcheté..." - Pagenas (Entre deux captures)
Entendez-vous frétiller ces refrains bleutés
ils se gargarisent de sève
batifolent d'une ardeur des braves
se galvanisent d'un fer à déssouder l'acier
cette assiettée sans fin
d'un embonpoint de feu
je la porte à mes lèvres
l'absorbe d'un jet
tel un succinct sorbet de vie
une ultime offrande aux helvètes
d'une neutralité sans faille
qui m'assaillent et me stressent
mais me laissent interdit
aux sens aigus de leurs accents
j'imagine sans peine
une flopée d'archanges
flanquée de mélopées à chier
de gospels à tarte
et de psaumes des mains
bougeant leurs culs d'airain
au rythme des goupillons
mais laissons là ces vibrants fossiles
qui de canards se contentent
je ne veux que l'or de ses reins
pour déglacer ses seins
pour inonder ses fesses
pour clamer à qui veut l'entendre
je pense donc je dépense
mieux vaut crever heureux
que de vivre pour survivre
laissez-moi me cigaliser en paix
en enculant les fourmis
qui de vie n'auront que concessions
dans les allées austères
d'un quelconque mouroir
vide du miroir de ses yeux
je ne trépasserai pas ici
je ne passerai plus qu'en elle
quitte à brûler mes ailes
en me métroïsant
Dans le métro de Venise
je nage à contre-courant
pour retrouver ma belle
qui poinçonne fredonnant
des allées de fruits frais
des retours de frissons
elle est vêtue de nuit
et m'attend en silence
au détour des lagunes
de Florence ou de Sienne
sous un fier clair de lune
je la prends sans attendre
parcourant monts et prairies
de sa carte du tendre
tandis que ses mains d'or
néantisent ma grisaille
en soutirant soupirs
de mes lèvres sur les siennes